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Comprendre les raisons de l'
objection vs l'
obsession
de croissance

 

 

 

Au mpOC, nous sommes plutôt satisfaits : dès le 1er août 2018, notre précédent message, intitulé « Les leçons de l'été », disait déjà ce que les médias dominants ont développé par la suite : les canicules de cette saison sont un symptôme concret, chez nous, du changement climatique en cours et doivent faire comprendre à M. et Mme Toulemonde qu'il est plus que temps d'agir avec détermination.

 

Le très naïf Nicolas Hulot a, lui aussi, enfin compris que les serviteurs du Dieu argent qu'il fréquentait de bien trop près ne pouvaient lui offrir que des mesurettes cosmétiques destinées à masquer la destruction accélérée des écosystèmes terrestres que provoque inéluctablement la logique prédatrice du capitalisme néolibéral.

 

Tout est donc en place pour, qu'au-delà des écogestes, nécessaires et sympathiques mais globalement très insuffisants, se prennent enfin des mesures fortes, collectives, politiques... Hélas, le système résiste, non seulement grâce à la force des pouvoirs en place qui désinforment, sèment le doute et jouent sur les peurs et autres instincts primaires, mais aussi parce que, depuis deux siècles, le capitalisme a colonisé nos esprits, notre imaginaire.

 

image004Analyser et comprendre pourquoi et comment nous sommes les victimes, trop souvent consentantes, de cette prise de pouvoir sur nos motivations les plus profondes, tel est l'objet d'un numéro spécial de la revue Kairos qui aborde la logique d'illimitation au cœur du projet productiviste. En 64 pages denses, 8 auteur.e.s, membres ou proches du mpOC, investiguent cette problématique capitale pour l'avenir de nos sociétés. Lisons un passage de l'introduction du dossier par Alexandre Penasse, le rédac-chef de la revue :

 

« Atteignant certaines limites dans l'exploitation des sols, des animaux, des plantes et des hommes, le productivisme a déplacé les limites dans le domaine du capitalisme technologique, la rétention de nos données privées, l'espionnage de nos vies pour mieux encore imbriquer nos besoins et désirs avec sa production. Il s'est aussi replié et a plongé dans nos propres corps,image006 reliant dans un fantasme démiurgique paroxystique, l'homme et la machine, dans le dessein de faire de nous des transhumains. Refusant aussi de suivre l'enseignement le plus raisonnable et décent qu'il nous faudrait suivre, à savoir celui de réduire drastiquement nos productions et consommations « à l'occidentale », il cherche, scrute, expérimente par tous les moyens la perpétuation du nucléaire, au risque de notre disparition. Enfin, détruisant ce qui fonde nos différences et fait société, se répand cette idéologie pernicieuse que la différence des sexes serait discriminatoires et obsolètes, au grand profit de l'industrie de la procréation. Le refus de toute idée de limite qui anime nos sociétés induit l'utilisation de technologies toujours plus complexes qui font perdre toute autonomie aux humains et les éloignent de leur véritable nature. Certes, nous y sommes, à ce moment où il est plus facile d'imaginer la fin de l'humanité que la fin du capitalisme. L'acceptation progressive de la solitude connectée plutôt que la relation déconnectée y concourt puissamment ».

 

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