Koopkrachtplakkaat

EnergieplakkaatC

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Les députés du Parlement fédéral ont refusé de modifier l’article 7bis de la Constitution, mettant de côté les demandes répétées des citoyens et de la société civile. Greenpeace déplore que certains élus préfèrent les promesses aux actes mais maintiendra la pression pour que les prochains gouvernements soient des gouvernements climatiques.

Suite au vote du Parlement de ne pas soutenir une modification de l’article 7bis de la Constitution, Joeri Thijs, porte-parole de Greenpeace réagit :
“C’est une opportunité manquée pour le climat. La crise climatique est déjà là et frappe de nombreux pays. Poussés par l’incroyable mobilisation citoyenne, nos élus avaient aujourd’hui l’occasion de donner une réponse claire aux citoyens. Mais certains ont décidé de suivre la ligne de leur parti et pas le mandat que leur ont donné les électeurs.”

Lors du vote, les élus du CD&V, de l’Open VLD et de la N-VA ont voté contre cette modification. Ils préfèrent utiliser d’autres voies pour prendre des mesures concrètes. “Inscrire la lutte contre le changement climatique dans la Constitution est un geste fort qui aurait permis d’offrir un cadre solide aux futures discussions et à une future loi Climat. Certains partis ont décidé de n’écouter ni la rue, ni leurs propres jeunes, ni leur syndicat. Ils préfèrent les promesses aux actes. Qu’ils soient sûrs que nous vérifierons que leurs promesses sont tenues”, prévient Joeri Thijs.

Depuis le début du mois de décembre et la première marche massive dans les rues de Bruxelles, aucune mesure politique concrète n’a vu le jour. Au contraire, notre pays a refusé à plusieurs reprises de soutenir des ambitions climatiques européennes ou internationales plus fortes. Suite au rejet de modification de l’article 7bis, il est fort probable que cette législature se termine sans avancées significatives en matière de lutte contre le changement climatique.

“Grâce à la mobilisation citoyenne, les lignes ont bougé. Nous continuerons à maintenir la pression, certainement si l’inaction politique perdure. Les prochains gouvernements doivent être et seront des gouvernements climatiques”, note Joeri Thijs, avant de conclure: “Il ne reste que deux législatures jusqu'en 2030, date que les scientifiques considèrent comme un tournant. Au cours des dix prochaines années, la société jugera donc la génération actuelle de politiciens sur ce qu'ils ont décidé de faire ou de ne pas faire aujourd’hui.”