Il semble très probable que l'anurogryullus celerinictus (grillon à queue courte caribéen) est le responsable.
En juin 2017, le président étasunien Donald Trump annonçait que la politique étrangère envers Cuba allait être complètement inversée. Alors que son prédécesseur Barack Obama, ayant constaté la faillite de la stratégie étasunienne par rapport à l'île pendant plus d'un demi siècle, avait entamé un processus de rapprochement avec La Havane, le locataire actuel de la Maison Blanche annonçait vouloir appliquer une ligne dure contre Cuba.
Contre toute attente, le ministère Rex W. Tillerson annonçait, le 29 septembre 2017, que Washington allait réduire son cadre diplomatique à Cuba au stricte minimum, dû à des raisons de sécurité. Washington invoquait des problèmes sanitaires mystérieux : de la nausée, de l'acouphène, des problèmes de concentration et une amnésie temporaire, suite à des "attaques sonores" qui auraient, entre décembre 2016 et août 2017, touché quelque vingt collaborateurs de l'ambassade des Etats-Unis à Cuba.
Il semble très probable que les impulsions du bourdonnement de l'anurogryullus celerinictus (grillon à queue courte caribéen) en est responsable.( Les biologues Alexander Stubbs (Berkeley, USA) et Fernando Montealegre (Lincoln, Royaume-Uni) ont 'de fortes preuves' que des grillons males faisant la pariade soient à l'origine du son irritant. Ils ont étudié les enregistrements des 'attaques sonores' dont les diplomates étasuniens à Cuba croyaient être victimes.
Les biologues ont comparé le son par lequel les grillons males séduisent les femelles avec les enregistrements des 'attaques sonores' prétendues réalisés par les diplomates dans leurs chambres. Lorsque les enquêteurs ont, à l'aide de haut-parleurs, amplifié le bourdonnement rythmique, cela ressemblait très fort au bourdonnement des grillons.
On ne sait pas si ces bestioles ont eu une formation spéciale de la part des services secrets cubains.