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Parmi les réponses à la crise sanitaire du Covid-19, la dimension spatiale est largement sous-estimée. Pourtant, notre cadre de vie et nos villes ont été conçus au fil des siècles comme une forme de « vaccin spatial ». Un cadre de vie sain est défini par des normes, des règles et des plans. Des équipements de base sont disponibles collectivement et individuellement et les parcs, places et espaces verts assurent la santé socio-émotionnelle. Au cours des dernières semaines, il est apparu évident que les quartiers denses manquent d’espace pour pouvoir respecter la distanciation physique. Des mesures locales sont prises çà et là, mais une feuille de route nationale manque cruellement.

Des urbanistes oubliés
Malgré les mises en garde face à un problème de mobilité imminent, la stratégie de sortie a été élaborée sans tenir compte des implications spatiales. La Première ministre Sophie Wilmès a demandé que les transports publics soient évités le plus possible et que la voiture soit utilisée comme alternative. Les modes actifs n’ont pas été privilégiés et n’ont été que brièvement mentionnés. L’attention limitée portée à l’urbanisme et à l’aménagement du territoire apparaît également clairement lorsque l’on examine la composition du Gees. Les urbanistes y font défaut et les ministres de la Mobilité et de l’Environnement restent eux aussi complètement à l’écart. Les groupes de travail qui les accompagnent sont composés d’économistes et d’entrepreneurs.

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