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Cette visite guidée aborde des aspects de la longue l’histoire qui relie le Congo et Bruxelles. Officieusement ou officiellement, la ville a longtemps tenu lieu de capitale imposée à ce pays immense et lointain. Cette relation inéquitable a laissé des traces encore présentes dans la ville d’aujourd’hui. Certaines sont discrètes, d’autres sont évidentes : monuments, immeubles prestigieux ou grandes réalisations urbanistiques. Chacune offre l’occasion d’évoquer ce pan de notre histoire controversé et parfois occulté.
De la Porte de Namur jusqu’au Cinquantenaire, ce parcours nous amène à nous interroger sur ce passé colonial qui se rappelle régulièrement à nous.

Sous Léopold II, bien avant l’exploitation du caoutchouc et la découverte des richesses en minerais que renferme le sous-sol du Congo, l’une des principales sources de revenus de la colonie est l’ivoire. Pour en stimuler le commerce, l’Etat Indépendant du Congo fait appel aux sculpteurs belges les plus renommés. Il leur offre des défenses pour qu’ils réalisent des œuvres à exposer dans le cadre des expositions coloniales de 1894 et 1897. Une vingtaine de ces sculptures « chryséléphantines » au style Art Nouveau, dont celles de Philippe Wolfers, Julien Dillens ou Charles Van der Stappen, sont toujours visibles au Musée d’Art et Histoire du Cinquantenaire. De 1889 à 1908 près de 5000 tonnes d’ivoire, provenant de près de 100 000 éléphants transiteront par le port d’Anvers.

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