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Le méga-procès destiné à juger les coupables des attentats meurtriers du 13 novembre 2015 à Paris vient de s’ouvrir. La question est posée : à quoi va servir ce véritable show judiciaire et politique sensé durer neuf mois ?

En effet, c’est gigantesque : 1 800 parties civiles, 300 avocats, 20 coaccusés et un million de pages de dossier ! Les coaccusés ? Tous des seconds couteaux à commencer par le plus célèbre d’entre eux, Salah Abdeslam, le jeune habitant de Molenbeek, seul survivant des commandos islamistes du 13 novembre.

Voici ce qu’en écrit sur Facebook M. Benichou Hamid, musulman d’origine algérienne, ancien policier à la commune bruxelloise de St-Josse ten Noode et qui lutte depuis longtemps contre l’islamisme.

« Les médias nous saoulent avec du Salah Abdeslam et par l'occasion, ternissent l'image de tous les citoyens de foi ou de culture musulmane.

Il n'en demeure pas moins, qu'il reste un délinquant de quartier qui s'est, soi-disant, recyclé en djihadiste pour cette opération dont la cible était de tuer des innocents au nom de d'une vision de l'islam inculquée par des frero-salafistes depuis des décennies à Bruxelles avec la complicité non déclarée de nos responsables locaux, assos et éducateurs de rue

Le costume que certains médias belges et français lui mettent lors de ce procès est trop grand pour ce délinquant des rues Molenbeekoises.

Pour moi, Il n'est ni le commanditaire et encore moins l'idéologue de ces attentats mais un simple participant de seconde zone.

Aujourd’hui, profitant des caméras, il veut se donner le rôle d'un défenseur assidu du djihadisme assassin et faire croire qu'il est ce qu'il n'a jamais été à savoir un djihadiste.

Il demeure un criminel frustré et incapable de s'insérer dans notre société due à un manque de culture, de formation, d'éducation etc.

Il n'est pas le seul hélas à avoir emprunté cette voie sans issue.

Quant à sa radicalisation en prison, c'est du n'importe quoi.

Nous savons tous que ces délinquants, dès qu'ils mettent les pieds dans un centre pénitencier s'orientent automatiquement vers la religion au lieu de se diriger vers le savoir, les sciences etc.… et deviennent des supra-musulmans, des leaders de bande recyclés en fous de dieu.

Ce parcours est connu de tous les services de police qui combattent ces voyous depuis plus de 30 ans.

Rien de nouveau, alors silence et laissons la justice faire son travail. »

Oui, laissons la Justice faire son travail, mais dans la sérénité. Celle-ci est impossible dans cette atmosphère de show médiatisé avec un coaccusé qui a choisi comme stratégie de systématiquement perturber les audiences. En effet, il n’a plus rien à perdre. Cependant, le président de la Cour d’Assises spéciale trouvera sans doute le moyen de le calmer. On verra.

Cela dit, ces accusés ne sont pas les véritables terroristes. Ils sont pour la plupart des « pieds nickelés » issus de la délinquance « classique »et ont servi de « supplétifs ». Les vrais sont morts ou se trouvent cachés dans une planque au Moyen Orient. La véritable question à laquelle il faut répondre si on veut que les parties civiles fassent leur deuil : qui sont les commanditaires et quelle est leur stratégie ? Par exemple, pourquoi Paris était-il particulièrement visé ? Un indice : on sait que les attentats de Bruxelles en mars 2016 n’étaient pas programmés. Ils eurent lieu parce que la bande qui se préparait à frapper à nouveau la capitale française était repérée. Même si les attaques à Bruxelles furent meurtrières – plus d’une trentaine de morts – ils étaient improvisés. Ce qui a sans doute « limité » les dégâts. Bruxelles servait de base arrière aux terroristes.

Alors, à quoi sert ce méga-procès ? Tout va être passé en revue avec les innombrables témoins qui se trouveront à la barre. Même le président de l’époque, François Hollande, apportera sa contribution. Il y aura à la fin de sévères condamnations fermes, d’autres avec sursis, peut-être même des relaxes pour l’un ou l’autre insignifiant sous-fifre. C’est évidemment le rôle d’une Cour de Justice, mais tout cela dans quel but ?

Le terrorisme, ne l’oublions pas, est avant tout un acte de guerre. Et la guerre est difficile à juger. Surtout lorsque les combattants qui sont tombés dans les mailles du filet de la Justice sont de simples soldats. Un acte de guerre qu’un tribunal a très difficile à analyser parce que ce n’est pas son rôle.

C’est ainsi que la locution « guerre contre le terrorisme » n’a aucun sens. Le terrorisme est un moyen de mener la guerre, une arme en quelque sorte. On ne mène pas la guerre contre une arme ! Il s’est agi, sous prétexte de terrorisme, d’une guerre impérialiste comme les autres avec comme objectif le contrôle des hydrocarbures au Proche Orient par les Etatsuniens essentiellement.

La débâcle de Kaboul marque sans doute la fin de ce type de conflit. Si les dirigeants européens font preuve d’un minimum de courage et de lucidité afin d’enfin tenter de prendre notre destin en main sans dépendre d’une superpuissance qui connaît un déclin manifeste. Et cela marquera sans doute la fin de cette vague de terrorisme.

On verra !

Pierre Verhas

Source: https://uranopole.over-blog.com/2021/09/terrorisme-un-proces.pourquoi-faire.html